Certains couples vont espérer et attendre très longtemps avant de réussir à concevoir un enfant. Pour d’autres, cela est beaucoup plus facile. Tous les futurs parents, lorsque l’enfant est désiré, ont de fortes émotions de joie, de bonheur et d’excitation à la venue de ce petit être qui va s’ajouter à leur couple ou à la famille déjà débutée.
Lorsque l’enfant arrive, l’attention se porte sur sa physionomie et le nom qu’il portera pour toute la vie. Est-ce qu’il ressemble davantage à son père ou à sa mère? A-t-il autant de cheveux que son père à sa naissance? Les premiers mois sont parfois ardus en temps de sommeil et de patience pour les nouveaux parents qui se questionnement s’ils ont pris la bonne décision de vouloir ce petit perturbateur de leur quotidien de couple!! Mais le premier sourire et le premier mot effacent ces interrogations. Au fil des jours, les parents découvrent que leur enfant aime tenir des jouets dans ses mains, les faire bouger et qu’il observe beaucoup le non-verbal de ses parents pour le faire sourire ou rire. Le jeu est ainsi apparu dans la relation parent-enfant.
L’enfant grandit. À certains moments, des difficultés de différents types peuvent apparaître durant les premières années de vie de ce nouvel enfant. Il ne veut pas manger, il pleure sans arrêt, il se réveille à toutes les nuits, etc…Les parents vont alors se questionner sur ce qui se passe et quoi faire pour trouver des solutions. Les premières actions sont souvent de consulter les amis, les parents ou le médecin pour questionner la situation problématique et essayer de trouver des solutions.
Dans la majorité des situations, les difficultés sont mineures et l’enfant continue à se développer selon les « standards » du développement de l’enfant. Pour certains enfants, un coup de pouce est nécessaire sous forme de stimulation supplémentaire pour les aider à développer leur potentiel. Pour une minorité d’enfants, leur problématique peuvent être plus importante et demande une investigation médicale et des interventions plus structurées avec des objectifs déterminés pour les aider à s’améliorer et à acquérir de nouvelles capacités. Voici quelques exemples de problématiques des enfants où il faut s’attarder davantage pour pouvoir les aider:
- il n’est pas vraiment intéressé par les jouets et les jeux de table comme la pâte à modeler, faire des dessins, faire des casse-têtes ou du bricolage;
- il est maladroit dans les activités physiques comme jouer au ballon, faire du vélo, courir, grimper dans une structure de jeux au parc;
- il a de la difficulté à s’habiller, attacher ses vêtements ou ses souliers;
- il fait régulièrement toutes sortes de dégâts;
- il est très craintif ou ne veut pas toucher à différentes textures, ni manger des nouveaux aliments;
- il peut parfois mordre ou se frapper ou n’est pas conscient du danger;
- il a de la difficulté à demeurer calme plus de 5 secondes;
- il a de la difficulté avec l’établissement d’une routine;
- il a de la difficulté à se faire des amis et à les garder.
Tous les exemples donnés précédemment sont des indices que votre enfant a certains besoins qu’il faut adresser via des interventions et des activités structurées selon des approches utilisées dans le domaine de l’ergothérapie.
Dans ce blog, je vais adresser plusieurs de ces problématiques et des solutions à mettre en place. J’utiliserai le jeu comme moyen principal pour aider l’enfant à apprendre, à bouger et découvrir dans le but d’agir directement sur les difficultés de l’enfant.
Au plaisir que vous vous abonniez au site web « Jouer et Grandir » pour que je puisse vous faire bénéficiez de mon expérience et de mes connaissances en tant qu’ergothérapeute ayant travaillé dans le réseau de santé public canadien durant près de 35 ans.
Françoise Lespérance, ergothérapeute
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